Beaucoup de faits concernant le Front National sont toujours le choc, selon moi. Aujourd’hui, le lundi 12 décembre, à la conférence de presse de Marine Le Pen, sur  la politique scandaleuse de l’État en matière de subventions dans un contexte de grave crise économique et sociale,  comme un journaliste, plutôt un démocrate étranger, je commence à connaître le mot « Subvention » en Français.

 

Je lui pose deux questions à la fin du discours:  

 

- Si votre parti avait plus beaucoup d’ élus que maintenant, voulez-vous maintenir la même opinion sur  la subvention ?

 

- Oui,tout à fait. Parce que les partis politiques doivent prendre la position avant les élections. Moi, je remarque que ce subventionnement des associations est un réalité de moyen pour les partis politiques de se constituer des clientèles. C'est-à-direun électorat captif. La liberté associatif en France est une liberté absolument, chaque a le droit de construire une association. La vraie question est : lesquelles doivent peut-être subventionner par l’État ? Doivent-ils avoir des limites au subventionnement par l’État ? Je pense que ces limites sont la communautarisme, sont la réalité des activités des associations, sont le rapport entre la subvention et le fond propre des associations.

 

 

- Croyez-vous que les grands médias français vont publier votre enquête ?

- Je ne crois pas, mais nous verrons. Je pense que les français ne sont pas au courant de nombre d’association subventionné par l’État et l’importance de ces subventions. Je crois qu’ils ne sont pas du tout informés des fondations et des montants qu’ils touchent chaque année de la part de l’Etat.

 

 

Pour l’instant, je n’ai pas encore de compétence de distinguer toutes les vérités, alors, je respecte la liberté d’expression de Marine Le Pen.

 

Voici le texte complète de Marine LE Pen.

 

Mesdames, Messieurs,

 

 

Je vous remercie de votre présence à cette conférence de presse.

La publication du projet de loi de finances pour 2012 me permet de vous parler aujourd’hui d’un sujet sur lequel la classe politique n’aime pas du tout s’aventurer : les subventions aux associations et autres organismes proches des partis politiques du système.

La classe politique traditionnelle n’aime guère ce sujet, parce qu’il révèle l’ampleur de ses réflexes clientélistes.

Elle n’aime pas ce sujet parce que les sommes en jeu sont très importantes, et constituent un véritable scandale en pleine crise économique et sociale, en pleine crise du surendettement.

 

Mais il est de mon devoir d’informer les Français de ce qui est fait avec leur argent, et de présenter ma vision des choses et mes propositions.
 

Je vais donner des exemples précis, peu ou pas du tout connus, qui illustrent un système de détournement certes légal mais profondément illégitime et inopportun des fonds publics.

 

Un détournement illégitime et inopportun de l’argent des Français vers des structures qui ne défendent pas le bien commun, des structures communautaristes bien peu compatibles avec les valeurs de la République, et même des structures quasi-partisanes, dont le seul objectif est de conforter les partis au pouvoir et leurs satellites.

 

Je ne parlerai aujourd’hui que des subventions versées par l’Etat, mais il faudrait bien sûr y ajouter les subventions colossales des grandes collectivités territoriales, à commencer par les régions : les groupes régionaux du Front National ont déjà fait un très gros travail d’information du public sur le soutien financier des régions à des associations communautaristes et chaque fois qu’il le peut il se bat pour que l’argent des contribuables soit utilisé à autre chose.

 

J’évoquais en introduction le projet de loi de finances car chaque année, en annexe de ce projet de loi, est publié un document budgétaire, le « jaune des associations », qui récapitule ministère par ministère et association, je cite, « l’effort financier de l’État en faveur des associations ».

 

Le projet de loi de finances pour 2012 fait ainsi le point sur les subventions accordées au titre de l’année 2010. C’est donc avec un décalage de 2 ans qu’on apprend l’ampleur de l’arrosage associatif. On ne pourra donc malheureusement pas connaître avec fin 2012, soit après les élections présidentielle et législatives, l’ampleur du désastre pour l’année 2011. C’est en soi très anormal que les parlementaires, et les Français, n’aient pas un accès plus rapide à des données aussi essentielles.
En outre, il faut faire l’effort d’aller fouiller dans ces documents, répartis en plusieurs tomes, pour espérer trouver des informations pourtant très utiles au débat public. Nous avons fait ce travail, que la dispersion sûrement volontaire des données ne facilite pas.

 

Le premier élément qui choquera est l’augmentation très importante des sommes distribuées par l’État : 1 milliard 484 millions d’euros en 2010, contre 1 milliard 226 millions en 2009, soit une hausse vertigineuse de 21% en un an seulement !

Pour avoir un ordre d’idée de cette progression, je voudrais par exemple rappeler que chaque vague moyenne de déremboursement de 150 nouveaux médicaments permet, théoriquement, une économie de 150 millions d’euros.
150 millions d’euros c’est moins que l’augmentation des subventions de l’État aux associations entre 2009 et 2010, supérieure elle à 250 millions d’euros !

 

Je rappelle aussi que le déficit public de la France s’élevait déjà à près de 7,5% du PIB en 2010, soit environ 150 milliards d’euros !

 

Il est donc extrêmement choquant de voir qu’au moment où le pouvoir sarkozyste taille dans les dépenses publiques les plus utiles aux Français, comme la sécurité, la santé ou l’école, il fait le choix d’ouvrir les vannes du clientélisme communautaire et politicien.

Le PS veut donner le droit de vote aux étrangers pour récupérer quelques voix, l’UMP fait semblant de s’y opposer à quelques mois de l’élection présidentielle, mais choisit lui d’inonder d’argent public des structures communautaristes qui représentent autant de clientèles électorales.
Et ce sont comme toujours les Français et l’intérêt général qui paient.

 

Cette vue d’ensemble posée, entrons dans le détail, qui est toujours très instructif :

 

On apprend ainsi que les dépenses rattachées aux « services du premier ministre » ont bondi de 111% entre 2009 et 2010 ! De 36,9 millions d’euros, elles sont passées à 77,8 millions d’euros !

 

Autre envolée impressionnante, les subventions versées par le secteur « travail, solidarité et ville » : +80% entre 2009 et 2010 : de 20,7 millions d’euros en 2009, elles ont atteint 37,5 millions en 2010 ! On inonde la politique de la ville dans l’espoir de maintenir un semblant de paix sociale, et d’éviter une généralisation trop rapide des émeutes, à quelques mois de l’élection présidentielle.

 

Les sommes engagées, et leur progression en pleine crise de la dette, en pleine crise sociale, sont donc un premier scandale.

Le deuxième tient à la nature des associations les plus grassement subventionnées par l’État.


J’insiste en effet sur un point essentiel : le secteur associatif n’est pas du tout homogène.
Il y a des associations qui ont une vraie réalité, une vie active, qui jouent un rôle utile dans la vie de la nation, et qui méritent à ce titre d’être soutenues.

 

Je pense par exemple aux associations sportives : chaque village de France quasiment compte au moins un petit club sportif, animé par des bénévoles, et ces petits clubs doivent être aidés.

Je pense aussi aux associations de sécurité civile, aux associations du troisième âge, du handicap ou de l’enfance, bien sûr.

Ce tissu associatif est une richesse, il irrigue la vie de notre pays, et il faut l’aider à surmonter la crise de l’engagement dans une société qui se montre de plus en plus individualiste.

 

Mais il y a aussi beaucoup d’associations que les pouvoirs publics subventionnent de façon massive, alors que leur objet social ne justifie en aucune sorte un tel soutien financier de la part de l’État.

 

Permettez-moi de vous citer une liste d’exemples aussi édifiants que scandaleux, que les Français doivent connaître pour mesurer l’ampleur du problème. Ce ne sont bien sûr que quelques exemples :

 

Subventions de l’Etat en 2010 à :

l’ASSFAM, Service social et familial des Migrants :  239 460 €

Centre national des Marocains de France, qui vise, je cite, à « l’émergence de nouvelles citoyennetés » : il faudra nous expliquer ce que cela signifie « des nouvelles citoyennetés »… : 12 000 €

FASTI Solidarité Immigrés, association qui se présente elle-même comme « tiers-mondiste » sur son site Internet : 20 000 €

Profession Banlieue, qui appuie la politique de la ville qui est pourtant un profond échec :                                  21 000 €

SOS RACISME, association intimement liée à la mitterrandie et au PS, liée à plusieurs affaires et dont il serait intéressant de connaître le nombre réel d’adhérents :                         490 000 €

Bondy Blog : 50 000 €

France Terre d’Asile, association immigrationniste par excellence : 602 000 €

Haut Conseil des Maliens de France : 25 000 €

 

Continuons la liste :

 

AFAVO, Association des Femmes Africaines du Val d’Oise : 130 000 € (peut-on faire plus communautariste ?...)

ELLER, Visages pluriels de Turquie : 85 500 €

Association de mise en place de la fédération nationale Laïque des Français et Françaises d’origine arabe ou de sensibilité musulmane : 100 000 €

IFAFE, Initiative Femmes Africaines France Europe : 5000 €

Ni Putes ni Soumises, une autre association étroitement liée au Parti Socialiste, mais aussi à l’UMP et Nicolas Sarkozy puisqu’on se souvient du porte-feuille ministériel offert à Fadela Amara, unanimement reconnue comme une des ministres les plus médiocres de ces dernières années : 276 000 €

 

Ce n’est pas terminé :

 

ARELI Nord (Association d’aide aux travailleurs migrants de la région nord pas de calais)                                       127 324 €

UNAFO   (qui rassemble nombre d’associations gestionnaires de foyers de travailleurs migrants) : 188 605 €

ANAFE : assistance aux frontières pour les étrangers, qui vise, je cite, à « assurer une présence effective auprès des étrangers non admis aux frontières »… : 5000 €

Association française des managers de la diversité, qui fait ouvertement campagne pour la discrimination positive à l’anglo-saxonne dans les entreprises : 50 000 €

ADIVE : agence pour la diversité entrepreneuriale, qui cible, je cite, « les entrepreneurs issus de l’immigration » : 20 000 €. Même logique anglo saxonne communautariste, bien loin de nos valeurs républicaines.

Collectif respect, qui vise, je cite, à « informer les étrangers, les aider à exercer tous leurs droits en France » : 60 000 €

 

Ce ne sont que quelques exemples, mais les Français pourront se pencher eux-mêmes sur les documents annexés au projet de loi de finances pour découvrir l’ampleur du problème.

 

Ces associations ont le droit d’exister bien sûr.

Mais leur caractère clairement communautariste, plus ou moins explicitement exprimé dans leur objet social, ou de soutien au développement d’une immigration encore plus importante, devrait leur interdire de pouvoir bénéficier de subventions publiques.

 

D’autant que les subventions de l’Etat représentent souvent des sommes très élevées, qui manquent à des budgets autrement plus essentiels à l’intérêt général. C’est aussi autant d’argent en plus dans le trou déjà abyssal de notre dette publique.

 

Ainsi, 100 000 euros de subventions annuelles, c’est l’équivalent du coût de 11 minimum vieillesse par an.

500 000 euros de subventions annuelles, c’est le coût d’achat et de maintenance de 1 à 2 IRM par an.

 

Le financement de ces associations communautaristes a un caractère profondément anti-républicain, car la République c’est l’inverse des communautarismes, et vous savez que je ferai inscrire dans notre Constitution que la République ne reconnaît aucune communauté.

 

Je laisse à ce sujet la parole à Bertrand Dutheil de La Rochère, conseiller République et Laïcité de ma campagne.

 

BDLR

 

Oui : le communautarisme est l’ennemi de la République, l’ennemi de la France.

L’article 3 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen stipule en effet : « Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. » Les Constituants étaient persuadés que le corps de la noblesse descendait des vainqueurs francs, et le tiers-état des vaincus gallo-romains, comme l’exposait, en 1788, Sieyès dans sa brochure Qu'est-ce que le Tiers État ? Peu importe que cette thèse historiographique soit fausse, l’important est que les hommes de 1789 pensaient qu’en abolissant la noblesse et ses privilèges, ils supprimaient une communauté ethnique.

De même, quand l’abbé Grégoire voulait anéantir les patois et les idiomes des communautés minoritaires, c’était pour « fondre tous les citoyens dans la masse nationale », pour « créer un peuple ».

Aujourd’hui, la réaction, je veux dire la plus grande partie de l’UMPS et les verts, revient sur cet acquis essentiel de la nation française, et laisse croître le communautarisme, quand elle ne le favorise pas. Au détriment de la laïcité, la religion sert souvent de prétexte à ce démantèlement de la République. Des associations, dites à but non lucratif, en sont le bras armé. L’État affaibli et les collectivités locales clientélistes essayent, par ce biais, d’acheter la paix sociale dans les quartiers réputés sensibles. La République y paie, de manière sonnante et trébuchante, la lâcheté de ses politiciens.

 

Mais il y a pire : le capitalisme ethnique ! Des pays étrangers cherchent à profiter de cette situation. Ainsi, le Qatar ne se contente plus d’investir massivement ses pétrodollars dans l’économie française pour perpétuer la rente de ses dirigeants si les évènements les obligeaient à quitter les rives du Golfe. Désormais, l’émirat veut financer des projets économiques portés par des habitants des banlieues, plus précisément comme l’a dit son ambassadeur à Paris des « Français d'origine arabe. » À ce titre, il ouvre un fonds de cinquante millions d’euros, qui peut être augmenté, comme l’a annoncé le même diplomate à une dizaine d'élus locaux de banlieue, tous originaires du Maghreb. Ces entreprises ne vivront ni par l’État, ni par le marché, mais par l’étranger pour fragmenter la société française selon le droit du sang, selon les origines ethniques !

 

Alors, quelles sont les causes de cet abandon des principes républicains? D’abord l’influence des États-Unis qui ont cherché, en vain,  avec le multiculturalisme et la discrimination positive à surmonter l’exclusion des Noirs consubstantielle à leur nation. Ensuite la volonté de l’Europe qui essaye, par tous les moyens, de subvertir les nations, notamment avec la charte des langues régionales ou minoritaires, ou encore la convention-cadre sur la protection des minorités nationales. Enfin les élites habitant notre pays qui sont frappés d’une honte de soi qui les conduit à haïr la France et à mépriser le peuple français, à ne plus comprendre la République, à croire qu’elle se réduirait à la différence entre l’Élysée et Buckingham.

 

La République ne connait pas la généalogie des citoyens. Elle leur laisse comme loisir dans leur sphère privée, s’ils le souhaitent. La République doit assimiler tous les citoyens, quelle que soit leur généalogie, quelle que soit leur origine ethnique. Dans ce domaine, l’argent public ne doit servir qu’à subventionner des moyens, associatifs ou autres, dont la finalité est l’assimilation de tous dans un même peuple français.

 

MLP

 

Le dérapage des subventions de l’Etat ne concerne pas simplement les associations communautaristes, mais aussi d’autres structures à vocation clairement clientélistes : les fondations et autres « think-tanks » liés aux partis du système.

 

Ce sont les services du premier ministre qui assurent le subventionnement massif de ces structures, quasiment toutes dirigées par des amis du pouvoir.

Ainsi, en 2010, l’association Notre Europe, créée à l’initiative de Jacques Delors pour appuyer l’Union européenne, mettre en œuvre le Traité de Lisbonne (que les Français au passage ont rejeté par référendum en 2005) a bénéficié de 300 000 euros de la part de l’Etat.
La fondation Gabriel Péri, présidée par le Sénateur Robert Hue : 990 000 euros

La fondation Jean Jaurès, présidée par Pierre Mauroy : 1 400 000 euros

La fondation Robert Schuman, ultra-fédéraliste et ultra-européiste : 1 310 000 euros

L’institut François Mitterrand 350 000 euros

La fondation Respublica, présidé par Jean-Pierre Chevènement 450 000 euros

La fondation Prospective et Innovation, présidée par Jean-Pierre Raffarin 320 000 euros

 

Face à ces champions de la subvention publique, remarquons par exemple, et il n’est pas le seul dans ce cas, que le club Idées Nation qui a déjà organisé 4 colloques que j’ai eu le plaisir de conclure, n’a jamais bénéficié d’un seul centime de subventions publiques alors qu’il réalise un travail d’animation et d’enrichissement du débat public au moins aussi efficace que les structures que je viens de citer…

 

Cette dernière liste est profondément choquante, parce qu’elle révèle qu’entre amis du pouvoir, et il n’y a ici plus de gauche ou de droite, on s’arrose copieusement avec l’argent des contribuables.

 

Ma vision des choses est donc à l’opposé de ces dérives inacceptables.

- Il faut séparer dans le secteur associatif les associations d’intérêt général, qui ont vocation à être soutenues si elles font la preuve d’une vie associative réelle et démocratique, et les associations communautaristes, qui peuvent exister mais ne doivent pas pouvoir prétendre à l’argent public. L’Etat ainsi peut et doit économiser plusieurs centaines de millions d’euros chaque année en ciblant mieux, et selon des critères clairement républicains, les structures qu’il soutient. Mon objectif est d’atteindre 500 millions d’euros par an d’économie.

 

- Il faut en outre fixer une règle pour mettre fin à la loi de la jungle actuel, qui donne l’avantage à ce que j’appelle les « mercenaires de la subvention publique », les petits débrouillards qui savent toujours à quelles portes frapper, quels arguments déployer, pour bénéficier de toutes les subventions publiques possibles et imaginables, à tous les échelons.

- Les services en charge de l’instruction des demandes de subvention, qu’il s’agisse de l’Etat ou des collectivités territoriales, doivent avoir l’obligation de vérifier la réalité de la vie associative de la structure qui sollicite de l’argent public.

Trop souvent la vie associative est largement virtuelle, et il n’est pas rare qu’une collectivité subventionne des associations qui ne comptent pas beaucoup plus de membres que le petit noyau des dirigeants…ça ne doit plus être possible : la vigilance doit être de mise en cette période de vaches maigres budgétaires.

 

- Il faut ensuite que les ressources propres de l’association, liées essentiellement aux dons, à l’activité et aux cotisations des adhérents, représentent une part significative, peut-être 50% au moins, de leurs ressources totales : la subvention publique n’est pas là pour pallier l’absence de ressources propres et de cotisations, signes d’une vie associative défaillante !

 

La subvention publique doit être exceptionnelle et n’est là que pour donner un coup de pouce à des structures utiles au bien commun, et qui vivent déjà en dehors de l’aide de la collectivité. Ce principe de bon sens doit être clairement établi. Le clientélisme et le subventionnement des structures fantômes, qui vont souvent de pair, doivent prendre fin !

 

- Pour leur part, les structures communautaristes ne doivent pas bénéficier de l’argent public : pas un euro. La République n’a pas à financer, et surtout pas pour des raisons bassement électoralistes comme c’est souvent le cas !, des structures qui jouent contre elle !

 

- En outre, en cette période de crise économique et sociale, en cette période de crise de la dette, je demande un moratoire immédiat sur le financement des clubs et autres think-tanks liés d’une manière ou d’une autre aux partis politiques ou aux syndicats.

Ce ne sont pas des dépenses essentielles, et beaucoup de structures qui font vivre le débat public dans notre pays sans un centime d’argent public prouvent qu’il est possible de faire beaucoup, de faire du travail de très grande qualité, sans argent public.

L’arrêt du financement public de ces structures serait même un bon moyen de leur assurer une meilleure indépendance, et l’indépendance est toujours plus féconde sur le plan des idées que la soumission.

 

Ce moratoire permettra aussi de voir quelles sont les structures qui visent véritablement à animer le débat public, à le nourrir, et celles qui ne sont là que dans le but de favoriser tel ou tel parti politique. Ce travail de tri sera très salutaire.

 

- J’œuvrerai enfin pour une plus grande transparence dans l’attribution des subventions publiques : ainsi les comptes certifiés des associations bénéficiant de plus de 10 000 euros de subventions publiques par an devront obligatoirement être mis en ligne, sur Internet, ainsi que les éventuels salaires et avantages en frais des dirigeants.


Ces quelques propositions permettront d’assainir en partie un secteur qui contient le pire et le meilleur.

 

Elles permettront de réduire la dépense publique quand elle n’est pas nécessaire, et de mieux cibler, de mieux soutenir les petites structures associatives qui font un travail remarquables, grâce à des bénévoles dévoués qu’on doit mieux valoriser.

 

 

C’est la moindre des choses.

 

Je vous remercie.


 

 

 

 

 

 

 
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